Backstab est désormais trimestriel. Scénarios et aides de jeux ont
disparu. Il n'y a même plus de BD dedans (avant, y avait Dork Tower ;
évidemment, je préfère Knights of the Dinner Table ou les Irrécupérables,
mais bon, ça se laisse lire quand même).
Bref, le journal est réduit à sa plus simple expression, 52 pages couv'
comprise, plus un poster plateau de jeu en encart.
Et il ne fait donc plus, par la force des choses, quasiment que de
l'actu. Actu un peu réchauffée certes, fréquence trimestrielle
oblige.
Ils ont gardé le principe de l'image de couv' empruntée ailleurs, ce
qui leur évite de payer un illustrateur pour avoir une illustration
originale mais désastreuse (ce qui arrivait parfois du temps du vrai
Casus Belli), ou une agence pour avoir une photo de couv originale mais
désastreuse (ce qui est arrivé huit fois en huit numéros de
l'usurpateur, après j'ai arrêté les frais).
Comme le thème de ce numéro est "les pirates", on a droit à
une tête de mort devant deux lames croisées, qui est l'affiche du film
"Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl",
m'apprend l'ours.
Dedans (tout en couleurs), on a, outre les pubs :
- un édito de Cyril Pasteau. Aussi creux que les éditos de *Monsieur*
Didier Guiserix à la grande époque, comme quoi, l'art de l'éditorial
d'un magazine de JdR est un exercice des plus délicats.
- un sommaire, dont l'essentiel est constitué de la liste des bouquins
critiqués.
- un courrier des lecteurs : une lettre qui se fait chambrer, mais pas
sur le même ton qu'à l'époque où Backstab était odieux.
- 7 pages d'actu en vrac (JdR, jeux de plateau, BD, bouquins, figurines,
jeux vidéo, etc...), qui contiennent aussi une interviouve d'un certain
Richard Morgan (malgré son nom de pirate, il n'a rien à voir avec le
thème du numéro, c'est juste un auteur de SF que je ne connais pas).
Apparemment, une nouvelle revue de JdR est sortie en France, elle
s'appelle Annunaki.
- un dossier sur les JdR de pirates (3 pages), qui a pensé à parler de
Pirates & Plunder (Yaquinto 1982), mais totalement oublié Skull
& Crossbones (FGU 1980), plus ancien et apparemment bien mieux (par
contre, il cite Privateers & Gentlemen qui n'est pas un jeu de
pirates, mais un jeu sur les marines de guerre, donc au final je me
demande si l'auteur (un dénommé Geoffrey Picard) sait réellement de
quoi il parle).
Il n'y est pas non plus question de l'oubliable Boucanier, le premierJdR
publié (à compte d'auteur) de Bruno Mérandon, qui commit plus tard le
tapageur mais apparemment pas si transcendant que ça Maggus.
Il y a aussi une biblio, qui ne contient pas de BD ; et pas de
filmographie.
- suite du dossier pirates : une page sur les jeux de société autres
que JdR (qui ne traite pas de wargames), une page sur les jeux vidéo,
un encart biblio "BD" des plus indigents, et une page et demie
sur
Archipels, l'univers D20 d'Oriflam.
- le gros du canard, à savoir les critiques de jeux et surtout de suppléments.
Y a surtout du D20, mais ça semble être à l'image de ce qui sort sur
le marché depuis quelques temps déjà. D'ailleurs, il y a ptêt moins
de D20 finalement que dans certains des numéros précédents.
- un poster en encart, qui contient un jeu de plateau et un
grandeur-nature. Enfin, c'est ce que dit le sommaire, j'ai eu la flemme
de le dégrafer pour voir.
- les critiques se poursuivent avec des jeux de société divers, y
compris des wargames, et deux pages de jeux vidéo.
- une page sur les conventions passées, avec un petit encart-calendrier
des conventions à venir.
Tout ça pour un prix de 4,90 Euros en magasin de JdR (tarif France métropolitaine).
Bref, c'est plutôt creux dans l'absolu, mais à bien y réfléchir, il
y a plus de critiques de JdR que dans feu Casus Belli, pour un prix un
peumoins élevé à la vente au numéro (au moins en France métropolitaine,
pour le reste je ne sais pas) (et nettement moins élevé que celui du
torchon usurpateur).
Donc finalement, ça me revient moins cher à la page utile.
Donc finalement, j'achèterai le prochain numéro si je le trouve un
jour.
Mais de là à m'abonner, il y a un pas que je ne franchirai pas...
pasque je me demande combien de numéros le canard tiendra encore. À
chaque fois qu'il sort, je m'attends à ce que ce soit le dernier.
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