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Maison du roi;
- Garde du dedans;
Les cent suisses
Organisation:
100 hommes,
27 officiers & sous officiers. (en 1496)
Les "Cent Suisses" avaient pour responsabilité la garde du
palais Royal conjointement avec les gardes du corps, & plus
spécialement des appartements royaux.
La compagnie des cent-suisses puisait ses origines dans les cinq cents
premiers Suisses introduits en France par Jean d' Anjou, duc de Calabre,
au début de la guerre contre le roi Louis Xl. Ce dernier, ayant pu
apprécier la valeur de ces mercenaires, en accueillit six mille dans
son armée en 1478. Les Suisses avaient créé une sorte de
"bureau d'émigration", destiné à canaliser et à
discipliner l'ardeur guerrière d'une jeunesse qui ne trouvait pas de
meilleur exutoire aux conditions de vie médiocres de son pays
surpeuplé.
Les traités d'alliance signés avec les grandes puissances
s'assortissaient de clause militaires, dans lesquels le " Corps
helvétique " fournissait les troupes désirées, en échange
d'importants avantages commerciaux.
Il faut toutefois attendre le règne de Charles VIII pour voir naître
la compagnie des cent-suisses.
Au cours des cérémonies, ils entouraient le carrosse royal, et leur
capitaine, qui portait un costume extrêmement riche pour les
circonstances solennelles, marchait toujours devant le souverain.
Armés de la hallebarde et vêtus en temps normal de leur riche habit
bleu et rouge à la livrée du roi, les cent-suisses revêtirent, en
1771, un uniforme de campagne plus apte aux exercices guerriers.
Sur leur hoqueton, on pouvait voir une massue semblable à celle
d'Hercule avec la devise Erît haec quo que cognita monstrîs,
c'est-à-dire " Cette massue aussi sera connue des monstres ".
Maison du roi;
- Garde du dedans;
Gardes de la porte et de la prévôté
Les gardes de la
porte
Nombre d'hommes: 50
Officiers: 1 Capitaine de la porte, 4 Lieutenants (en 1663)
Considérée par certains historiens comme la plus ancienne garde des
rois de France, cette compagnie veillait pendant le jour aux portes
intérieures du palais, qu'ils confiaient le soir aux gardes du corps.
Après avoir effectué leur service devant la principale porte du logis
royal, depuis six heures du matin jusqu'à six heures du soir, les
gardes remettaient les clefs à un des brigadiers de la Garde écossaise
et se retiraient dans leur logis
Outre un traitement de deux cents livres, chaque garde recevait
plusieurs gratifications annuelles atteignant cent soixante-douze
livres, plus dix écus du trésorier des offrandes chaque fois que des
malades venaient se faire toucher par le roi, qui passait pour avoir le
pouvoir de guérir les écrouelles (genre d'abcès).
Les gardes de la prévôté
Nombre d'hommes: 100
Officiers: 1 Capitaine : Grand Prévôt de France, 4 lieutenants.
Les gardes de la prévôté de l'hôtel du roi étaient sous les
ordres du prévôt de l'hôtel, ou grand prévôt de France, qui avait
le rang de capitaine. Cette autre catégorie de gardes, très ancienne
également, était chargée de la police et de l'exécution des
règlements à la cour ainsi que dans tous les lieux ou se trouvait le
souverain. Toujours en mouvement, ils interpellaient les visiteurs
d'allure suspecte et arrêtaient les prisonniers d'État
Lorsque le roi sortait en carrosse, les gardes de la prévôté
précédaient les Suisses qui marchaient immédiatement devant le
véhicule royal.
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