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Le psychopathe

JdR : la socialisation

Djazielle 
Re: Sommes-nous une race condamnée à disparaitre ?

> F senault a écrit :
> Je me moque complètement de l'image du jdr et de son devenir en tant que loisir. Je le pratique avec ferveur, mais égoïstement, sans me forcer à  convertir ou à le faire vivre. En effet, je réponds à des messages, et je donne mon avis sur des choses, les newsgroups sont là pour ça. Je suppose que je ne dois pas non plus me justifier de ça ?


Ah voilà, je vais mettre mon grain de sel dans l'histoire, pour dire que si je comprends ton point de vue (Fred) je suis pas d'accord avec (mais tu devais t'en douter ;o) En fait, je voudrais savoir si le JdR t'a apporté quelque chose à part le fait de t'être bien amusé ?

Moi, le JdR m'a socialement apporté beaucoup de choses, déjà en terme d'affirmation de soi, de lutte contre la timidité, mais également du fait que grâce au JdR j'ai rencontré des tas de gens très intéressants qui m'en ont fait rencontrer d'autres qui d'ailleurs ne font pas forcément de JdR.

C'est pourquoi, j'aimerai (et peut être comme keane suis-je un peu idéaliste, et utopiste et tout ce que tu veux...) que ce loisir qui est particulier, qui n'a pas d'égal (un sport qui meurt ce n'est pas comme si tout le sport mourait) existe encore pour aider d'autre gens à s'affirmer, à s'amuser, à se rencontrer et à communiquer car la communication fait cruellement défaut (je ne parle pas des privilégiés qui comme nous utilisent internet, etc.) et je pense très sincèrement que le JdR peut aider plein de gens à sa modeste échelle.

Je te donne un exemple, l'association dont je fais partie organise des séjours pour les ados (ou on ne fait que du jeu dont du JdR) et notamment il arrive souvent que certains d'entre eux soient issus de foyers... et bien je crois que ce que j'aime le plus dans le JdR c'est quand je vois qu'après trois semaines de thérapie JdR, une jeune fille asociale et désagréable a fait un très grand pas vers l'avant qu'elle n'aurait jamais fait sans le JdR.

Voilà, ce sont mes raisons pour vouloir que le JdR ne meure pas dans la haine et l'indifférence, et pour vouloir me battre et passer du temps pour ce loisir.

Maintenant, je comprends ce qu'il faut d'idéalisme pour croire que ça marchera un jour... Et je comprends que tu n'aies pas envie d'y consacrer du temps. (Après tout y a plein d'autres manières de faire avancer le monde...)

Et la je signe de mon vrai nom parce que ça me tient à coeur
Anne-Aurélie alias Djazielle.

Les rôlistes sont-ils des psychopathes ?

De: Nicolas Perot

Olivier Grima a écrit:
> Pour moi le débat est plutôt celui d'une certaine manière de présenter  les sujets dans certains médias
>(tous les sujets, pas que le JdR). Et s'ils continuent de cette manière, c'est parce que ca plaît au gens.

Faut dire qu'il y en a qui se la pètent un peu.

(Avertissement préalable : Attention, ce message contient un bout de troll (15  XP). Sauras-tu le retrouver ?)

Je me rappelle une des première fois que j'ai maîtrisé un INS, les joueurs n'avaient jamais joué. 
On jouait chez un copain, son téléphone sonne, c'est un pote à lui. Il répond "Non, non, on joue à In Nomine Satan."

Bon, peut-être qu'il connaissait pas le jeu, et qu'il avait fourché sur le nom, mais à mon avis, c'était aussi pour faire le Rebelz. Du genre, ouais, je me fais des incantations de Satan un samedi après midi, on joue des démons, on fait plein de trucs pas bien, tu vois, moi je me fous des crucifix dans le cul, je me torche avec le suaire de Turin.

Et pourtant, c'est pas un psychopathe, juste un gars qui aimerait paraître méchant. 

Pareil, quand des joueurs insistent pour jouer des méchants, pour faire les zouaves et se donner les pires airs méchants et sans pitié pendant la partie, ça devient pathétique et ça cultive le terreau sur lequel se développeront des a priori sur les jeux de rôle.

C'est de cette attraction désespérée vers une apparence de méchant qu'ont exploitée certains éditeurs, qui font jouer des vampires, loup-garous et autres trucs pour que les joueurs puissent se la péter et s'y croire.

Et pourtant, c'est pas des psychopathes... (soupir).

Julien Queinnec

1er commentaire : c'est vrai que certains rôlistes ont une certaines tendances aux non-politiquement correct-gratuitement provocateur qui ne les aident pas forcément ensuite. Le maire d'une petite ville à qui des gens viennent demander une salle pour le club des "barbares sanguinaires" ou des "sacrificateurs démoniaques" est en droit de s'interroger sur les activités de ce club (et des noms de clubs de ce genre ça existe).
(...)
Si tu veux d'autres exemples de réactions en voici vécu sur des stands que j'ai tenu pour la ffjdr :
- de la part d'une vieille dame qui regarde le stand et à qui on demande des renseignements : "Oh non merci, je préfère le bridge" (avec le ton de la personne pour qui le bridge, le scrabble, magic, le jeu de rôle ... c'est le même genre de choses, des jeux...) 

- De la part du sénateur maire de la ville : "Ah le jeu de rôle, c'est bien là ou tout le monde veut devenir le maire" et ensuite il est venu serrer les mains de tout le monde (on aurait pu être des électeurs :)

- De la part d'une mère de famille ayant un fils de 14 ans qu'elle trouvait renfermé : "ca serait possible de lui faire découvrir le jeu de rôle, vous avez l'air d'être des gens ouverts et ayant un contact facile, et je pense que ça serait bon pour mon fils qui est trop renfermé" (c'est pas texto mais c'est l'esprit de sa réaction).

De la part d'un couple de retraités : "Oh ça à l'air bien, où est-ce qu'on peut-être initié ?"

De la part d'un petit vieux : "Ah oui, je connais, j'ai un collègue qui y joue, mais il fait attention, parce que on ne sait jamais" suivi d'une assez longue discussion qui a fini par le monsieur m'expliquant que pour faire du jeu de rôle il fallait "contrôler sa vie et que ça s'était dangereux, la preuve Béregovoy contrôlait trop sa vie (c'est son instituteur qui le lui avait dit enfant) et après il s'est suicidé". J'ai jamais vraiment compris son raisonnement :)

Bref, quand tu rencontres les gens, ils sont plutôt curieux de savoir ce que c'est que le jeu de rôle que réellement effrayés. Certaines personnes avaient vues les émissions de Dumas ou Carolis et avaient plutôt un a priori négatif, mais ne s'arrêtait pas à ça.

Je me souviens en particulier d'une mère de famille pas particulièrement rassurée par le jdr mais qui acceptait que son fils de 12-13 ans y joue à une condition : qu'il y joue en club (un des clubs membre de la CERVO) car elle connaissait les responsables du club et elle préférait le voir jouer avec ces personnes dont elle était sûr qu'il sont responsables, plutôt qu'il joue en cachette avec des gens qu'elle ne connaîtrait pas.

Coup de poignard du psychopathe

ludovic fabregon
Senso/Rezo wrote: :) Franchement, les gens qui ne sont "pas aussi équilibré que moi" sont ceux qui finissent par poignarder leur prof de math au nom d'Aragorn [y a quatre cinq ans, dans le sud-est de la France, je crois.], et ne devraient pas jouer aux jeux de rôles..

Moais, je me permet de m'incruster car en fait, j'étais dans la classe du susdit poignardeur. Ce qui c'est passé à l'époque n'avait rien a voir avec le JdR mais avec le Seigneur des Anneaux (dont il était passionné). Le jeune homme était quelque peu déstabilisé et s'est malheureusement servi du club de JdR dont je m'occupais pour éviter la prison. Et pis d'abord c'était le prof de physique.. NA...

Ludo qu'aime po les journalistes qui disent n'importe koi

> Fais-moi plaisir : dis-moi que le prof, il avait la peau verte, comme les orcs... ; )

Bah non, c'était plutôt le mage nazi niveau 6 avec compétence traquage des élèves 65% . On pouvait tout à fait le confondre avec Saroumane :-P

 

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