A la différence du décorticage de Casus Belli, je ne fais pas le rapport
texte-image, d’une part parce que la maquette de Backstab est moins carrée,
moins claire (surtout) et d’autre part parce que cela se justifierait beaucoup
moins (les espaces vides n’étant pas légion).
84 pages (couverture I à IV incluse) + supplement 32 pages Backstab+ (format A4
contenant 4 scénarios : Shadowrun, AD&D, Nephilim, Polaris) +
poster (recto - carte pour Demonworld ; verso – poster Shadowrun 3)
16 pages de publicité (dont 1 dans le supplément)
1/2 page de concours pour Premiers Âges
1 page de commande des anciens numéros
1,5 page de sommaire (sommaire général et sommaire critiques)
1/2 page d’édito
1,5 page de courrier des lecteurs (et internautes)
5,5 pages – news – 17 brèves dont 1 entretien (Olivier Noël pour DXP), 5
JdR, 2 expositions, 1 revue, 3 jeux vidéo, 4 BD, 1 télé, 1 éditeur d’images
fantastiques, + 1 enquête boutiques + 1 adieu à Philippe Dhor + 3 très
courtes brèves.
2 pages – preview – présentation du JdR sur la Caste des Méta-Barons,
prochain jeu de Lézéditions du Yéti (1 page). Présentation (1/2 page chacun)
de Premiers Âges (Athal) et Zombies (?).
2 pages – news micro – retour sur l’E3 édition 2000.
8 pages – Trouver Objet Caché – dont 3 entretiens (5 pages) : Sorel
– illustrateur BD-JdR ; Priest – auteur britannique ; Froideval
– scénariste BD et figure du monde du JdR. Les pages restantes sont divisées
en 3 catégories : Romans, BD, DVD-Vidéo
8 pages – dossier – le thème du bimestre est " l’argent
du JdR " avec 2 pages sur les chiffres du monde du JdR, 4 pages
sur la façon de monter son propre JdR (le point de vue est essentiellement
économique) dont 1 page dédiée à quelques jeunes jeux français pour avoir
un aperçu de leur rapport coût / ventes ; 2 pages sur les chiffres de
vente des plus grosses boîtes de JdR françaises ; et 1 colonne sur
Backstab (production, ventes, salaires).
1 page – sondage – rapport du sondage du numéro précédent sur les
attentes des lecteurs,
[lequel va d’ailleurs un peu dans mon sens en mettant en lumière une
proportion importante de désintéressés des jeux vidéo : sur 500
lecteurs (échantillon), 445 pratiquent les jeux vidéo mais 225 souhaitent leur
faire la peau (dans BS du moins) soit 45% du lectorat mais plus de la moitié
des amateurs de PC. En conséquence de quoi on peut estimer que le jeu vidéo n’a
pas bonne presse dans un magazine de JdR. Autre fait notable, la moyenne d’âge
du lectorat est de 24 ans et 70% préfèrent être MJ]
12 pages – critiques JdR – dont 3 pages sur Shadowrun 3 (Descartes) et 1
page sur D&D Diablo 2 (WotC). Les 8 pages restantes se partagent 24
critiques plus rapides (3 par page) mais exclusivement JdR
2 pages – critiques jeux vidéo – 3 jeux PC et 1 jeu Playstation sont
traités en 1/2 page chacun.
2,5 pages – critiques diverses – 1 page sur Wastelands, la seconde extension
pour Diskwars ; 1 page pour 2 jeux de cartes p.à.c. (Castel et
Citadelles) ; 1/2 page pour le Codex : Vaisseaux mondes pour WH40K.
3 pages – aide de jeu – l’art de la survie pour Shadowrun 3.
[ L’article a pour ambition de, je cite :
" vous donner envie de détailler plus précisément vos
opérations ". Pas beaucoup de technique, il semble que ce soit
surtout de l’ambiance assaisonnée de quelques PNJ.]
2 pages – aide de jeu – comment gérer un groupe issu d’horizons divers et
potentiellement incompatibles.
2 pages – aide de jeu – quelques conseils pour organiser et gérer une
partie de JdR multitables.
3 pages – aide de jeu – aperçu des différentes formes de Grandeur-Nature.
4 pages – parabellum – rubrique consacrée aux jeux de figurines :
aperçus, aides de jeu, actualités…
4 pages – entre nous – calendrier des manifestations JdR & GN,
présentation de quelques initiatives, fanzines, petites annonces et adresses
Internet (seulement 1/4 de page).
1 page – concours de scénarios
CONCLUSION
Proportionnellement, Backstab comporte bien plus de pages de publicité que dans
le Casus nouvelle série. La qualité matérielle du magazine semble baisser un
peu et il est maintenant à dos agrafé, assez léger et imprimé sur un papier
de qualité très moyenne. A comparer avec les anciens numéros.
Au final, Casus l’emporte sur le nombre de pages mais aussi (malheureusement)
sur la quantité de sujets hors JdR. Disons qu’à titre d’évaluation, 29%
de CB est dédié à des articles pour le JdR (aides de jeu et critiques),
tandis que dans BS ces mêmes articles occupent près de 48% du magazine, en
écho aux sollicitations des lecteurs.
Toujours en parallèle, BS s’adresse beaucoup moins à l’élite Internet que
CB et les inspirations périphériques du premier restent classiques (BD, romans
essentiellement).
La maquette est très bordélique même si les textes sont lisibles et que les
illustrations ne prennent pas trop de place. Il semble qu’il y ait encore pas
mal de problèmes de relecture (fautes).
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