I. Ma vision du jeu de rôle ou comment s’amuser sans s’énerver
II. Comment ai-je commencé le jeu de
rôle?
III.
Le monde de Vampire
ou comment vivre sa " non-vie "
Ces textes sont la propriété de Von Godefroy, membre
du club Sortilèges. Ils sont parus dans le fanzine du club, dont l'intégrale
peut être trouvée sur le site (officiel) de Sortilèges : www.chez.com/assosortileges
Ma vision du jeu de rôle ou comment s’amuser sans s’énerver.
par
Franck "Egomoije" Godefroy
Je me présente Egomoije, joueur de jeu de rôle
depuis, ouffff, au moins ça. Vous avez peu l’habitude de me lire dans
les pages d’Yggdrasill, mais cela ne veut pas dire que cet organe (et
quel organe) d’information ne m’intéresse pas (la preuve je le lis un
peu, pas trop quand même) ; je n’avais tout simplement pas d’idées
d’article à soumettre à nos chers rédacteurs en chef successifs.
Si je prends le clavier aujourd’hui, c’est pour m’exprimer sur un
problème que je rencontre assez souvent au sein de notre magnifique
association : le conflit entre joueurs.
D’où vient le conflit ?
Le plus généralement de l’incompréhension de la façon de jouer de l’autre,
qui se traduit par un " tu saoules " ou encore par un
" je jouerai plus avec lui " ou plus rarement par un
" je vais t’égorger si tu continues ".
Quels types de joueurs peut-on bien rencontrer dans notre chère et
adorée association ?
Disciple : " Ben, des joueurs de jeux de
simulation ".
Mais oui stupide Disciple, des joueurs de jeux de simulation, on le savait
déjà, espèce de résidu d’humain. Non je voulais dire : quels
types de comportements adoptent les joueurs au sujet du jeu de
simulation ?
Disciple : " Ah ! Oui, c’est prodigieux comme
réflexion… C’est quoi la réponse s’il vous plaît
Maître ? ".
Pfffffffffffff, quelle idée de te prendre comme disciple… Eh bien, la
réponse est la suivante :
On rencontre à mon avis 3 types de joueurs, les dilettantes, les
passionnés et les réglementaristes.
Je vais donc vous faire une description de ces 3 types de joueurs, qui me
semble t'il, écument les séances de notre association (bien évidement
toute ressemblance avec des membres de la dite association est voulue).
Tout d'abord les Dilettantes,
qui sont-ils ? Des gens qui n'ont rien à faire ce soir là, qui n'ont pas
vu leurs potes depuis longtemps ou encore des gens qui se disent qu'entre
jouer un scénario et regarder Derrick, il vaut mieux jouer, au
moins on garde sa dignité. Les dilettantes sont généralement peu
motivés pour jouer car, pour eux, le jeu de rôle n'est qu'un
bouche-trou, un passe temps comme un autre ; il faut donc éviter de
leur infliger des scénarii trop cérébraux ou trop mous car ils
" décrochent " très vite, et finissent par
s'endormir ou, pire, par saboter le scénario.
Ce genre de joueurs peut
poser plusieurs problèmes, le principal étant qu'ils peuvent
difficilement participer à une campagne à moins de les faire
disparaître assez souvent ce qui pose, au meneur, des problèmes
d'organisation et de crédibilité.
Le second problème est la
possibilité d'apparition pour le joueur d'une occupation plus
intéressante que le scénario (Boite, pub ou plus rarement copine
esseulée qui cherche le réconfort), ce qui se traduit souvent par un
changement de comportement du personnage qui va commencer à faire
n'importe quoi avec une tendance prononcée pour le suicide (Car le plus
sûr moyen de quitter un scénario est la mort du personnage ou encore de
se faire virer par le meneur).
Somme toute, ces joueurs dilettantes ne sont pas des plus désagréables
car ils peuvent tout de même présenter un minimum de sérieux et peuvent
même être une aide pour le meneur qui peut leur donner le rôle d'un des
PNJs après un petit briefing sur le personnage, cela peux permettre de
rendre le PNJ plus vivant, même si cette possibilité est à utiliser
avec précaution afin d'éviter que le PNJ ne disparaisse en cas de
départ impromptu du joueur (Cf. activités plus intéressantes).
Présentons maintenant le deuxième type de joueurs
que sont les passionnés. Ils sont l'antithèse des
dilettantes, pour eux, le jeu de rôle est tout (voire plus, pour les plus
accros), ils ne s'amusent et ne s'épanouissent qu'en
" vivant " leur personnage. Il est vrai que ce genre
de joueurs ne risque pas de partir au milieu du scénario ou encore de
" torpiller " celui-ci parce qu’ils ont autre chose
à faire. Ces joueurs sont le plus souvent attentifs, intéressés et
volontaires, ce qui facilite le plus souvent la tâche du meneur qui n'a
pas besoin de toujours les raccrocher au scénario, mieux que ça, les
passionnés ont tendance à faire le scénario. On pourrait se dire
" Mais ce sont les joueurs parfaits ! ". Eh bien
non car les joueurs passionnés présentent aussi quelques défauts
(personne n'est parfait).
Tout d'abord, comme les passionnés de tous types, ceux du jeu de rôle
sont exigeants, voire très exigeants. En effet, ils veulent de bons
scénarios, bien construits, intéressants et plausibles ce qui pour
certains meneurs peut poser des problèmes (surtout s'ils ont l'habitude
de ne pas avoir de scénario). La moindre invraisemblance est très vite
repérée et critiquée (Ah ! Le doux temps où on pendait les meneurs de
jeux incapables... mais je m'égare).
Un autre problème que peut poser ce
type de joueurs est le fait qu'ils veuillent jouer le plus souvent
possible ce qui demande au meneur une grande disponibilité et surtout une
imagination à toute épreuve, sauf si celui-ci a choisi de mener une
campagne commercialisée (en espérant qu'aucun de ses accros ne l'ait
déjà joué ce qui arrive assez souvent). Il est alors préférable pour
le meneur du jeu d'être chômeur ou mieux, employé par une municipalité
quelconque ce qui lui laisse tout le temps de préparer ses scénarii pour
la plus grande joie de ses joueurs.
La cohabitation entre joueurs dilettantes et joueurs passionnés est à
proscrire, car les premiers gâcheront immanquablement le plaisir de jouer
des seconds par quelques actions subversives du type : se faire tuer
par tous les moyens, envoyer le groupe à la mort ou encore tuer les PNJs
amicaux (Cf. activités plus intéressantes des dilettantes).
Le dernier type de joueurs est celui des
réglementaristes ou de ceux qui s'éclatent en
appliquant une règle à la lettre, je ne cache pas mon incompréhension
face à ce comportement. Mon analyse, qui n'engage que moi mais qui ne
peut être que vraie, est que ces joueurs n'ont en fait qu'un but :
respecter les règles et les faire respecter.
Il est certes louable de
vouloir utiliser au maximum des règles créées à la sueur de leur front
par les créateurs (quoique certains avouent que leurs règles sont là
pour faire jolies) et on peut supposer que ces joueurs pensent que
détourner les règles c'est dénaturer le jeu (ce qui est parfois vrai),
mais est ce pour cela une raison pour balancer le livre de règles a la
tête du meneur quand celui ci prend quelques libertés. Les règles des
différents jeux de rôle sont bien évidement testées avant
commercialisation mais il apparaît souvent à l'usage que certaines
règles sont difficilement applicables ou peu logiques ; malgré
tout, les joueurs réglementaristes se retrancheront derrière le livret
de règles à chaque entorse du meneur. Pour eux, jouer un rôle passe
obligatoirement par connaître les règles par cœur, non seulement les
connaître mais aussi les ériger au rang de dogmes.
Il est bien entendu évident que les joueurs réglementaristes ne peuvent
supporter très longtemps, d'une part, les joueurs dilettantes qui ont une
appréciation assez réduite des règles (Si même, Ô Miracle, ils les
ont lu) et, d'autre part, les joueurs passionnés qui eux transgresseront
les règles sans vergogne si cela améliore la jouabilité et le réalisme
du jeu. Le meneur de jeu doit donc, s'il veut éviter les problèmes de
règles en cours de partie, soit respecter celles ci à la règle, soit en
discuter avec les réglementaristes avant la partie et tenter de les
convaincre que les règles ne sont pas tout (bon courage).
Mon exposé est fini, j'espère qu'il vous aidera à mieux comprendre la
façon de jouer des personnes présentes avec vous autour de la table de
jeu. Les descriptions faites ne sont évidement pas exhaustives puisque
mon avis est totalement partial (je fais ce que je veux NA !), mais elles
peuvent compléter l'idée que vous vous faisiez des autres joueurs et
mettre à jour les problèmes que votre façon de jouer peuvent poser aux
autres.
Sur ce, je retourne à mes inventions.
DISCIIIIIIIIIPLE, où êtes vous ? J'ai besoin de vous pour tester une
petite chose…
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T T T
Comment ai-je commencé le jeu de rôle.
Par le Génial mais néanmoins modeste
Egomoije.
Oui, je me plais souvent à me remémorer mes débuts
dans l'obscur milieu des jeux de rôles et je pense que ce récit va en
vieillir plus d'un (non je ne parle pas de notre bien aimé Président
Dictateur).
Le jeu de rôle est une bête bizarre qui guette les
infortunés adolescents au coin des après-midi entre potes ou encore des
week-ends sans les parents. Pour ma part, la bête sournoise m'a attrapé
au collège dans ma 13ème année, alors que j'étais un
élève brillant et discipliné, qualités que j'ai d'ailleurs gardé,
n'est-ce pas Disciple (on ne peut pas en dire autant de lui) ?
- Hein ! Mmmboufff, vous pouvez répéter Maître ?
- Vous dormiez stupidement alors que je prenais la peine de vous éclairer
sur ma brillante jeunesse.
- Non Maître, continuez, c'est passionnant l'histoire de la bête.
- C'est vous la bête, Imbécile !
Bon, où en étais-je ? Ah oui, le collège !
C'est donc pendant ces fières années collégiennes, au moment où la
nature nous dit et nous montre que nous devenons des hommes, que j'ai
commencé à m'enfermer le mercredi après-midi et le week-end pour
pratiquer le jeu de rôle. C'est ainsi que j'ai rencontré certains
phénomènes que vous connaissez vous aussi, appelons les " les
Potes ", et qui écument de temps en temps notre association.
Mes premières amours rôlistiques portaient le nom d'AD&D,
de l'Oeil Noir, de l'Appel de Cthulhu et du fameux Bitume
(mon jeu préféré car il m'a beaucoup aidé à développer mon sens
tactique), nos parties étaient endiablées et passionnées et même si
notre façon de jouer était assez rudimentaire (le
" Roleplay " n'existait pas à l'époque), cela nous
permettait de passer de supers après-midi à s'amuser en
" boulottant " des Granolas et en sirotant du Coca.
On me dit souvent qu'au lieu de m'enfermer des
après-midi entières, j'aurais mieux fait de sortir et me dépenser comme
tous les adolescents, mais je trouve que je n'ai pas perdu mon temps.
Tout d'abord, le jeu de rôle m'a permis de connaître
des personnes dont certaines sont encore maintenant des amis (mais si,
vous savez, les excités au fond lors des A.G.), personnes qui m'ont
permis d'évoluer dans ma façon de jouer (car certaines étaient plus
expérimentées) et de développer mon légendaire sens du relationnel
(quoique là, j'ai comme un doute).
- Vous dormez Disciple ?
- Mmfff, Non Maître, c'est incroyablement passionnant.
- Je préfère ça !
Ensuite, le jeu de rôle m'a permis de développer mon
ingéniosité, c'est vrai sans ce dernier, je n'aurais jamais eu l'idée
de remplacer un dé à 100 faces par un livre de 500 pages dont on
tournait les pages au hasard pour déterminer le résultat d'une action.
(Bon OK, c'était stupide mais nous étions jeunes et sans dés)
De plus, le jeu de rôle m'a permis de mieux exprimer
mes idées et mes envies grâce à de mémorables scènes de
" roleplay " du genre : " Je l'égorge
délicatement ", ou encore " je l'écrase subtilement
avec mon camion sans me faire remarquer " (quel talent oratoire
j'avais déjà à cet âge).
La suite de ma passion pour le jeu de rôle est toute
logique : achat d'une pléthore de jeux, surbooking de scénars,
nuits blanches à gogo et enfin CREATION D'UN CLUB.
Mais ceci est une autre histoire qui pourrait avoir
pour titre : " Comment les autres m'ont dégoûté du jeu de
rôle " mais bon, là, je n'ai pas le temps de vous la raconter,
j'ai bien trop de choses à expérimenter, je vous laisse donc…
DISCIPLEEEEEEEEEEEEEE, où êtes vous feignant ?
Par Egomoije, génie en gros.
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Le monde de
Vampire
ou comment vivre sa " non-vie ".
Je prends
cette fois ma plume-clavier pour vous faire part de ma géniale vision du
monde de Vampire, car j'aime éclairer l'esprit embrumé des
pauvres non-génies que vous êtes mais aussi car je ne retrouve pas ce
feignant de Disciple qui a du se cacher pour ne pas tester ma dernière
invention : la chaise électrique.
Pour ceux
qui ne connaissent pas le jeu de rôle Vampire, il s'agit d'un
univers dans lequel les joueurs interprètent des vampires se fondant dans
nos villes et partageant leur " non-vie " entre la
recherche de nourriture (le sang humain) et la participation à la vie de
la société des vampires, siège d'intrigues et de luttes de pouvoir.
Mon exposé
se contente d'évoquer la période contemporaine en laissant
volontairement de côté la version moyenâgeuse du jeu qui diffère
beaucoup de par l'organisation de la société vampirique et les rapports
entre les vampires.
Les joueurs
interprètent donc de joyeuses créatures avides de sang et ne supportant
plus la lumière du jour (dommage pour le bronzage), créatures qui
arpentent inlassablement les trottoirs de nos villes à la recherche de
leur nourriture, c'est à dire nous, les humains.
Vous allez
me dire : " Ben en fait on joue des monstres assoiffés de
sang. " Et je vais vous répondre : " Pas tout à
fait. "
En effet,
les vampires ne sont pas dans l'obligation de tuer leur victime pour se
nourrir, et surtout les plus jeunes d'entre eux gardent pendant un certain
temps des réactions humaines représentées dans le jeu par le score en
Humanité du personnage. Le vampire s'éloigne de plus en plus de la
société humaine et des humains au fur et à mesure que son âge augmente
et qu'il perd lui-même peu à peu son humanité. Mais, à l'opposé, au
fil du temps, le vampire va s'investir de plus en plus dans la vie de la
société vampirique et, obtenant du pouvoir, à la politique vampirique
de la ville dans laquelle il réside.
Il existe
d'ailleurs une forte croyance parmi les vampires établissant que les mathusalems
(vampires millénaires) contrôlent tous les autres vampires et
utilisent ces derniers à leur insu pour accomplir quelques sombres luttes
de pouvoirs entre eux.
Le vampire,
quel que soit son âge et sa position dans la société vampirique, va
devoir, s'il veut vivre en paix, accepter l'organisation vampirique de la
ville ; celle-ci est généralement calquée sur le modèle moyenâgeux,
le dirigeant vampirique pourtant le titre de prince.
La ville
est donc gérée par ce prince ; le dirigeant s'appuie parfois sur des
conseillers choisis par lui même ou élus par la totalité des vampires
de la ville. Notre vampire se doit donc, bon gré mal gré, d'obéir à ce
prince (même si l'important est de ne pas se faire prendre).
Notre
joyeux vampire se doit aussi d'écouter un minimum l'avis de la
hiérarchie de son propre clan, même si certains d'entre eux (les Brujahs
ou les Gangrels par exemple) ont une vision assez sommaire du concept de
hiérarchie, afin de garder en toute occasion le soutien de celui-ci
(soutien qui peut se révéler utile en cas de problèmes avec les
autorités vampiriques de la ville).
Ainsi le
personnage vampire a tout intérêt de participer un tant soit peu à la
société vampirique de la ville où il réside (cela permet, en autres,
de rallonger sa durée de " vie "). Cet aspect des
activités du vampire est d'ailleurs le plus souvent utilisé par les
joueurs et le meneur.
Par contre,
un autre aspect est souvent occulté par les joueurs ; je veux parler des
relations du vampire avec les humains. Ces dernières se résument le plus
souvent juste à la recherche de nourriture ou à l'utilisation des
humains soit par domination psychique, soit par rémunération. Les
sentiments humains que peuvent garder les jeunes vampires semblent
totalement disparaître des chroniques auxquelles j'ai participé ou
assisté. A mon sens, cela est bien dommage. A mon avis, il n'est pas
facile et rapide pour un neonate (jeune vampire) d'oublier ses
sentiments et ses habitudes humaines, le jeune vampire s'y raccroche afin
de rendre plus " vivable " sa nouvelle condition de
non-vivant qui doit, je pense, rester un traumatisme pour le personnage
(il n'est pas facile psychologiquement d'accepter le passage
humain-vampire, enfin pour toute personne un tant soit peu équilibrée).
Les jeunes vampires vont donc garder ou essayer de garder des contacts
avec leur famille et leurs amis, soit en les rencontrant, soit en
correspondant par téléphone ou lettres avec eux, car ils en ressentent
encore le besoin tout comme nous pauvres humains que nous sommes. De plus,
les vampires ne sont pas protégés contre l'amour qui peut être ressenti
pour un autre vampire mais aussi pour un humain (Eh oui ! Les vampires
aussi ont un cœur, la preuve, on peut y enfoncer un pieu pour les
immobiliser). Amour qui, dans le cas, où il est ressenti pour un humain
peut se révéler être un défaut utilisable comme moyen de pression
contre le personnage par des congénères mal intentionnés. Rappelons que
tout le monde il est pas beau, tout le monde il est pas gentil (c'est un
monde gothique quand même). L'amitié entre vampires et humains n'est pas
non plus à exclure car contrairement à l'amitié pouvant exister entre
les vampires, ce type de relations est généralement dépourvu d'arrière
pensées (tout du moins de la part de l'humain s'il n'est pas au courant
de la nature du personnage vampire) et les vampires peuvent rechercher ce
type de relations basées sur la confiance.
Mon propos
était donc de vous faire partager mon point de vue (nécessairement
génial et novateur) afin d'aider les joueurs de Vampire à
interpréter leur personnage mais aussi afin de montrer à ceux qui
pensent que jouer a Vampire consiste à massacrer des humains et à
rechercher le pouvoir à tout prix que ce jeu n'exclut pas les relations
humaines, les sentiments et les cas de conscience.
Bon je vous
laisse le travail m'attend.
DISCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIPLE,
je vous avais oublié, alors ça fait 20 minutes que vous êtes dans ce
four, j'espère que vous êtes capable de m'expliquer les propriétés de
ces micro-ondes... Disciple, répondez voyons... DISCIIIIIIIIIIIIIIPLE
feignant vous dormez ?
Mais il
vous reste encore à tester la chaise électrique.
Egomoije
Génie Magnanime
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