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aide de jeu de règles

Les écoles et les styles d'escrime

Imaginons que votre personnage, enrichi par ses dernières aventures, souhaite se payer un maître d’armes pour devenir un redoutable escrimeur. Quatre professeurs - un Allemand, un Italien, un Espagnol et un Français - se présentent et vantent leurs façons…

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Les présentations - inspirées par GURPS SWASHBUCKLER (Steve Jackson Games) peuvent êtres lues telles quelles à vos joueur si vous êtes imitateur… Elles peuvent vous servir pour expliquer simplement quelles sont les différences entre les styles, sans entrer dans les détails du supplément l’Art de l’Escrime pour PAVILLON NOIR, supplément auquel je vous renvoie si vous souhaitez encore plus de simulation)

Les données techniques à la fin des présentations - compétences et manœuvres enseignées - servent avec l’aide de jeu Règles d’Escrime pour BASIC MOUSQUETAIRES ET SORCELLERIE:

Le maître d’armes allemand - la vieille école.

Ach, Faites gonfiance aux recettes authentiques. Mes techniques ont fait leur preuve pendant des siècles. Et croyez-moi, si cela ne marchait pas, je ne serais pas là pour vous le dire. Cela fait 30 ans que les Etats Allemands sont en guerre, alors se battre et surfifre, dass wissen wie doch !

Jacob Sutor, le grand maître de Frankfurt, l’auteur de Neu Kunstlitches Fechtbuch l’a dit : l’escrime est un Herrendienst. Les seigneurs se respectent à l’entraînement, mais sont ein Wolf au combat.

L’escrime, la vraie, ce n’est pas comme maintenant, ces gens qui se battent comme des femmes. Mon style, c’est la mobilité et le jeu de jambes. Vous vous approchez de l’adversaire, vous lui mettez un coup bien placé et vous vous mettez hors de portée. Laissez les Italiens sauter autour de vous comme des espèces de singes femelles, et quand il approche comme un taureau, vous donnez des grands coups dans le ou les böse Schweinhunde, et vous vous protégez avec votre bouclier ou votre main gauche.

Il faut crier bien sûr. Das Schrei, et votre adversaire est paralysé de peur. Très efficace contre les Espagnols, qui sont déconcentrés et deviennent verrückt. Ah ah ah. Ils ne savent pas bouger ceux-là.

Ach, les plus drôles, zce sont quand même ces blöte Franzose. Ils ne savent se servir que d’un seul bras, et leur lame est tellement fine qu’elle casse.

Fous devez être le dernier debout. Je vous apprendrai aussi comment vous battre dans toutes les zituations les plus difficiles: sans armes, à cheval, avec un bout de bois ou une lance, avec l’autre main si votre main habituelle est blessée. Et même avec la rapière avec Joachim Koppen Neuer Diskurs auf dem Kunst des Fechtens.

Vous ne vous battrez peut-être pas élégamment, mais vous vous battrez efficacement. Et ach, vous vivrez assez longtemps pour me remercier.

Privilégie: épée à deux mains, épée large, main-gauche, bouclier, bagarre.

Enseigne (compétences générales) : sabre, bâton, lance, équitation, cri de bataille, étiquette (école d’escrime, militaire, tournoi), Main faible

Manœuvres :

Attaque tournoyante
Attaque et retraite
Balayage
Combat rapproché (épée large et main-gauche)
Contre-attaque (épée large et main-gauche)
Coup puissant
Coup précis
Esquive
Feinte
Parade
Parade améliorée - avec bouclier
Parade contre plusieurs adversaires

Le maître d’armes italien - l’école italienne

Ma qué, nous an Italie, nous auons les meilleurs professori. Saluatore Fabris Sienz e Practica d Arme . E j’ai connou Ridolfo Capo Ferro, le grand maître de la rapière. E aussi Don Ruggiero di Roco, l’instructeur du roi de Pologne. E il ne connaissait qué quatre guardia.

Notre style est un style d’homme, de vrais Uomo. C’est du rapido, si. Vous prenez des risques, vous allez plus vite que la lumière, et votre ennemi se retrouve avec votre épée en traouers du cœur. Stesso tempo : vous attaquez, vous attaquez, il meurt. Il attaque, vous contre-attaquez, il meurt. Vous accrochez l’arme, et vous lui enfoncez la main-gauche dans le cœur, il meurt. Ecco. Et cela, vite, hé. Nous les Italiens on a le sang chaud. Hé, on discute moins que les Français. Pendant qué les Français explique comment il est beau, vous le touez.

Ah, il faut être souple, hé. Esquiver les coups, feindre. Alors laissez tomber ces grosses armes. C’est bon pour les Allemands, hé. Complètement dépassé. Celoui-là, il est mort avant d’avoir pu souleouer son espadon.

La Scherma ! La rapière ! J’ai tous les traités, depuis le Trattato in materia di scherma de Marco Docciolini yousqu’au primero tome dé Francesco Alfieri. Ou alors, si vous êtes suffisamment forté, parade avec la main-gauche, et une riposte avec la Spadone (épée large). Et si l’autre il est dou style Espagnol, il attaque jamais, il ne fait que prendre des coups. Hé, le vainqueur du douel, c’est celui qui touche l’autre, no ?

Et on peut faire des choses avec la scherma. Si vous voulez épargnez la vita de votre adversaire, je vous apprendrai tutti les manièri de Lelio de Tedeschi de désarmer. Ou se battre à cheval, enseignées par Giovan' Battista Gaiani, Arte di managgiar la spada a piedi e a cavallo.

Et aussi à se défendre sans armes, contre les hommes et les animaux, selon le livre du grand Antonio Quintino -Gioielo di sapienza nel quale si contengono mirabili secreti, e necessarii avertimnenti per difendersi da gli huomini, e da molti animali.

Privilégie : épée large, rapière, main-gauche.

Enseigne (compétences générales): étiquette (école d’escrime, tournoi), bagarre, escrime à cheval, lance, bouclier. Main faible

Manœuvres :

Accrocher quillons (main-gauche).
Allonge
Allonge au sol
Allonge en vol
Attaque à deux armes
Combat rapproché (épée large, main-gauche)
Contre-attaque
Coulement
Coup précis
Désarmer
Esquive améliorée
Feinte
Riposte

Le maître d’armes espagnol - la destreza Verdadera

Don Luis de Narvaez, Señor, a dit que l’escrime est la destreza verdadera - la véritable adresse. Y avec nous autres Espagnols, vous connaîtrez las Grandezas de la Espada, les grandeurs de l’épée.

Nous les Espagnols sommes les plus grands maîtres de l’épée. Notre style a été copié partout, par les Flamands, par les Français, par le señor Cavendish, lé marquis dé Neocastle. Tous ces gens ils se battent comme des barbares, como des animaux. Qué Yésous-Christe me pardonne, c’est trop facile de touer un Allemand avec une feinte. Moi señor, j’ai suivi les cours de Mendes de Carmona, maître de l’épée à Séville, et yo vous enseignerai les 178 leçons et principes de l’escrime et de la tactique. Pero nous devrons commencer par la géométrie et la philosophie, l’honneur. Despues, l’art de lire les mouvements de l’adversaire - très facile contre les Français, ils attaquent toujours dé la même manière. Il ne s’agit pas de s’agiter dans tous les sens comme les Italiens vulgaires, mais de se défendre, calmement, dignement, attendez que l’adversaire fasse une faute, et touez-le d’un coup. C’est mathématique.

Yo vous apprendrai la rapière, y aussi à se battre avec l’autre main, si vous insistez. Y sé battre avec les deux mains. Pero aussi à vous battre dans le noir, y surtout à parer, y à esquiver comme oun danseur. Vous jouez avec vos adversaires, vous écrivez vos initiales dessus, vous les marquez comme le torero marque le toro, et donne le coup de grâce. Personne né peut toucher oun véritable diestro.

Initiative : -1

Privilégie : rapière, langage du corps

Enseigne: main-gauche, mathématique, étiquette, combat aveugle, parade améliorée (rapière) Main faible, Sentiment de Fer

Manœuvres :

Accrocher quillonsAttaque à deux armes
Contre-attaque (+10% si l’adversaire ne connaît pas le style espagnol).
Coulement
Coup précis
Désarmer
Esquive
Feinte (+5% si l’adversaire ne connaît pas le style espagnol. Offre aussi +5% pour la résistance aux feintes)
Gravure à la pointe de l’épée

Le maître d’armes français - La nouvelle (…en 1650) école

Les Français, Monsieur, ont toujours poussé le raffinement à son extrémité. Et la qualité de notre escrime règne sur le monde ; l’Honneur et le respect des convenances ne sont point de vains mots pour de nobles personnes comme nous. Grâce à l’Intelligence dont la Providence nous a gâtés, nous avons amélioré l’Art de la rapière. Ne prêtez point l’oreille aux voix éraillées des sirènes du passé - leur style est vieillot et suranné - à quoi bon toucher son adversaire, si dans l’intervalle on est soi-même blessé ?

Pour commencer, foin de la balourdise de l’armure, et ne vous encombrez pas avec une lance ou une épée trop longue- elle vous gêne plus qu’autre chose.

Avec votre seule épée légère, virevoltante, vous déviez les coups de votre adversaire en d’élégants mouvements, que je vous apprendrai suivant les exercices de Jean-Baptiste la Perche du Coudray.

Grâce à mes techniques, vous lirez à livre ouvert les intentions de votre adversaire, puis vous passerez sous sa garde pour le pourfendre. A moins que vous n’attendiez qu’il ne s’approche lourdement comme un pataud germanique pour lui passer 3 pouces d’acier dans le corps avant qu’il n’ait eu le temps de dire « palsambleu »…

N’écoutez pas ces Italiens qui mettent tout dans l’attaque - ils sont ridicules, et c’est miracle qu’ils ne se soient pas tous fait navrer. Et rabattez le caquet de ces Espagnols - vous pouvez les atteindre au contact comme à 6 pieds. Nous avons transcendé leur art.

Enfin, je vous apprendrai les règles du duel entre gentilshommes, telles qu’elles ont été exposées par Marc de la Berdoudière et Vital d’Audiguler dans Le vray et ancien usage des duels.

Privilégie : rapière, langage du corps

Enseigne
: épée large, rapière (sportive) ou fleuret, main-gauche, épée à deux mains, étiquette (règles de duel)

Manœuvres :

Allonge
Allonge au sol
Combat rapproché
Contre-attaque
Corps à corps
Coulement
Coup visé
Désarmer
Esquive
Feinte
Parade améliorée
Riposte

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